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Galway Congolese Association
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17 novembre 2007

Greve.

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Grève à l’Unikin, attention à la contagion !
(Le Potentiel 17/11/2007)


Face visible de l’iceberg, les professeurs de l’Université de Kinshasa ont déclenché un arrêt de travail. Ils entendent manifester leur mécontentement à la suite du retard constaté dans l’amélioration de leurs conditions sociales. Attention, la grogne de ce genre est hautement contagieuse. L’autorité devrait craindre que le mouvement ne s’étende, pas seulement aux profs et administratifs, mais aussi aux étudiants qui ont d’autres raisons de descendre dans la rue.

Sous la pression des événements, le gouvernement a accepté, par le biais du ministère du Budget, de rencontrer, mercredi 14 novembre, la délégation des professeurs de l’Université de Kinshasa en colère. L’échange a eu lieu 24 heures après le début du mouvement de grève déclenchée pour protester contre, selon les professeurs, le retard constaté dans l’amélioration de leurs conditions salariales.

Pas d’erreur d’appréciation. Les professeurs de l’Université de Kinshasa ne sont pas partis réclamer pour leur campus exclusivement. Ils se sont faits les porte-parole de leurs collègues oeuvrant dans toutes les universités publiques et instituts supérieurs officiels du pays. Une nouveauté.

Ainsi donc, les revendications ne concernent pas uniquement le corps académique, comme cela était le cas dans les années antérieures. La solidarité jouant, le paquet des revendications touche également aux avantages de tout le personnel administratif des institutions d’enseignement supérieur et universitaire de la République démocratique du Congo. Belle évolution de mentalité !

POUR DES SALAIRES DECENTS ET INCITATIFS

Hier vendredi, à l’issue du Conseil des ministres, il a été annoncé que le gouvernement a, enfin, finalisé la mouture du budget de l’Etat pour l’exercice 2008, et qu’il s’apprête à la déposer au Parlement. Il est à espérer que les attentes des professeurs, tout comme les réclamations des autres catégories d’agents et fonctionnaires de l’Etat, auront été prises en compte. D’abord par le gouvernement.

L’erreur fatale serait qu’après avoir rassuré les bénéficiaires potentiels, le gouvernement se mette en porte-à-faux avec ses interlocuteurs au niveau du parlement. C’est quasi certain qu’en cas de duplicité, il ne lui sera accordé aucune chance de se justifier autrement. Dans ce cas, il assumera seul les conséquences de ses tergiversations.

Ce qu’il faut retenir est que, dans cette situation de tension permanente autour des salaires et des bourses d’études universitaires, professeurs et étudiants constituent un bouillon subversif et explosif à souhait. Il importe de bien le manipuler. Car personne n’ignore leur capacité de nuisance, surtout si enseignants et enseignés coalisent pour conspuer un gouvernement qui les aura mentis sur les avantages pécuniaires formellement promis.

En fin de compte, le coup de gueule qui partirait vraisemblablement de Kinshasa ne serait pas sans conséquences en provinces. L’effet boule de neige est donc à craindre. Pourquoi ? Tout simplement parce les enseignants de la capitale revendiquent les mêmes droits que leurs collègues de l’intérieur. Ce sera de façon objective qu’ils constitueront un front autour du non moins célèbre «Prolétaires du monde entier, unissons-nous!» pour défendre leurs droits.

La sagesse recommande pourtant que le parlement, qui est invité à décrypter le projet du budget 2008 élaboré par le gouvernement, sache arrondir les angles. Essentiellement sur la question des salaires que tout le monde veut «décents et incitatifs» à l’aube de la 3ème République.


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